L’impact des poêles à bois sur la qualité de l’air intérieur

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En Île-de-France, le chauffage au bois représente une part significative de la pollution aux particules. Parmi les multiples options d’installation, le bois est une ressource énergétique qui offre de multiples bénéfices tant sur le plan technique qu’économique. Toutefois, le bois utilisé pour le chauffage génère des émissions polluantes dans l’atmosphère et peut être responsable, dans certaines régions, des épisodes de pollution atmosphérique. Afin de réduire cette influence, il y a des méthodes simples et efficaces pour contrôler la combustion du bois de son installation.

Comment ces appareils de chauffage au bois fonctionnent-ils ?

Avant d’aborder la question principale, il est primordial de se rappeler le fonctionnement du chauffage au bois. Plusieurs types d’installations sont représentés par cette désignation générale, comme le poêle à bois, les cheminées classiques, les chaudières à bois (dont la chaudière biomasse) ou encore les foyers à granulés. De nombreuses variantes qui s’appuient sur le même principe : la chaleur précieuse est produite par la combustion du bois. En d’autres termes, cette substance naturelle est « incendiée » au sein de l’appareil/de l’infrastructure.

Les calories générées à ce moment sont libérées et évacuées en toute sécurité dans les pièces à l’origine. Le principal objectif ? Effectuer une augmentation de la température de l’air ambiant, évidemment. En fonction de la complexité et de la sophistication du système, le chauffage peut être plus ou moins direct. Par exemple, le principe de la cheminée est basé sur le rayonnement : la réaction chimique se déroule directement sous nos yeux, et nous bénéficions sans intermédiaire du confort thermique.
En revanche, la chaudière à bois utilise l’eau comme source de chaleur. La distribution est plus étendue grâce à un jeu de conduits (en particulier jusqu’aux radiateurs des différentes pièces ; le concept du plancher chauffant connaît également un grand succès).

Une combustion appropriée pour une combustion impeccable

La combinaison d’un combustible inapproprié et d’une combustion incomplète génère des substances nocives (CO2, poussières, particules fines) qui mettent en péril votre santé et celle de vos connaissances. Pour le bois bûche, il est préférable d’opter pour un bois sec, grisé en bout et fendillé, sans moisissures ni champignons.

Diverses marques vous assurent la qualité du carburant utilisé, son origine, son taux d’humidité, son niveau de calories… La combustion de bois humide nuit à la performance de l’installation et entraîne une augmentation significative des émissions polluantes : un bois avec plus de 20 % d’humidité peut émettre jusqu’à 30 fois plus de particules. Il ne faut donc pas négliger le stockage.

Pour les bûches, il est nécessaire de les stocker dans un endroit sûr, ventilé par en haut et par-dessous pour réduire au minimum l’humidité. Il est nécessaire de conserver les granulés dans des sacs imperméables à la pluie ou dans un silo étanche à l’eau et à l’air afin d’éviter la propagation de poussières lors de la livraison.

Enfin, choisir un combustible approprié à l’appareil : la combustion de bois de mauvaise qualité (de chantiers de démolition, de vieux meubles, de bois échoués en bord de mer, etc.) produit des substances toxiques (dioxine…). Aucun détritus ne doit être brûlé dans une cheminée ou un poêle, ni même dans son jardin. Il est préférable de les rendre en déchèterie ou de les composter pour les déchets verts. Bref, n’hésitez pas à contacter un professionnel pour plus d’informations. Ici, vous trouvez un installateur de poêle à bois autour de vous.

Les gestes appropriés pour limiter l’impact sur la qualité d’air

Voici les bons gestes appropriés pour limiter l’impact sur la qualité d’air :

  • Isoler son domicile afin de diminuer ses besoins en énergie thermique.
  • Il est préférable d’éviter les cheminées à foyer ouvert et de privilégier un insert ou un poêle à bois certifié « Flamme verte ».
  • Il est important de ne pas surcharger son appareil (en plus des dangers d’incendie, la combustion sera partielle et une fumée importante sera émise).
  • Il est important de régler le tirage afin d’obtenir la combustion optimale (la vitre ne doit pas s’encrasser).
  • Pendant l’allumage ou le rechargement, il est recommandé d’ouvrir toutes les entrées d’air, puis de les réduire une fois que le feu a bien pris, sans jamais les fermer complètement.
  • Prendre soin de l’appareil et vider régulièrement le cendrier.

 

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